Pilules contraceptives : l’affaire classée sans suite

Le parquet de Paris a annoncé avoir classé l’enquête qui visait les pilules contraceptives de 3ème et de 4ème génération. Débutée il y a plus de 4 ans, cette enquête devait établir s’il existait un lien entre la prise de ces traitements hormonaux et les graves troubles artériels et veineux recensés.

Tout a commencé fin 2012 avec la plainte d’une étudiante qui imputait un AVC à la prise d’une pilule de 3ème génération. Lourdement handicapée après l’accident, son combat avait été très médiatisé. Ce sont au final 130 plaintes pour « atteinte involontaire à l’intégrité de la personne » qui ont été déposées.  Ces plaintes visaient 29 marques, huit laboratoires, ainsi que l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament.

L’enquête ne devrait cependant pas en rester là, puisque trois nouvelles plaintes vont être déposées afin de poursuivre le combat judiciaire.