Convention pharmaceutique : l’UNPF dénonce de « fausses promesses »

Dans un communiqué envoyé en fin de semaine, l’UNPF (Union Nationale des Pharmaciens de France) s’est montré déçu par la nouvelle convention signée par « un seul représentant de la profession ». Selon le syndicat, cette convention « entérine la baisse de rémunération sur objectif de santé publique puisque dès 2018, la ROSP sur les génériques sera amputée de 40 millions d’euros, compensés par de nouvelles missions dont la rémunération potentielle sera versée en 2019 ». Dans ce même communiqué, l’UNPF qualifie de « timides » les orientations signées en faveurs d’une progression de l’exercice de la pharmacie clinique, et accuse le syndicat signataire d’avoir entériné l’acte de dispensation comme soin de premier recours, ce qui « entraine le pharmacien dans un rôle de distributeur de boîtes dont la seule prestation de service possible serait l’entretien pharmaceutique ». Enfin, le syndicat accuse l’USPO de ne pas avoir respecté ses promesses : ne plus permettre à un seul représentant de signer une convention engageant la profession dans son ensemble ; obtenir une enveloppe budgétaire d’au moins 100 millions d’euros par an pour les pharmaciens ; revaloriser la rémunération des interventions. Enfin, le syndicat souhaite rappeler ses ambitions: la liberté pour les pharmaciens de s’organiser entre eux ; la liberté de réaliser des prestations de service rémunérées (en dehors de toute prescription), basées sur leur capacité à conseiller et accompagner les patients et enfin, la liberté de contracter avec d’autres organismes que l’Assurance Maladie.