Des protections pour incontinence nocives

« Plusieurs substances chimiques retrouvées dans les protections pour incontinence dépassent les seuils sanitaires en cas de lésions de la peau » alerte l’Anses dans un communiqué.

Après les tampons hygiéniques, les coupes menstruelles, c’est au tour des protections pour incontinence de tirer la sonnette d’alarme. Ce dispositif médical dont le marché est en plein essor a fait l’objet d’une enquête sanitaire dont les résultats viennent d’être publiés par l’Anses.

Dioxines, furanes, formaldéhyde : des substances chimiques dangereuses identifiées dans plusieurs références de protection commercialisées, qui peuvent migrer dans l’urine et dont le contact prolongé avec une peau lésée peut s’avérer toxique.

Il est ainsi recommandé aux pharmaciens de veiller aux bonnes pratiques d’utilisation des protections de leurs patients. A savoir : changer fréquemment sa protection, nettoyer et sécher sa peau avant et après utilisation de la protection.
Enfin, l’ANSM demande aux professionnels de santé de notifier les effets indésirables liés au port de ces protections, telles que les couches et les culottes.