Masques non sanitaires : ce qu’il faut savoir !

Les pharmaciens vendent dès ce jour des masques à usage non sanitaire à la population (masques barrières de catégories 1 et 2, normes AFNOR SPEC S76-001).

« Cette décision de santé publique est essentielle pour sécuriser le déconfinement et renforcer la protection de la population. La dispensation s’accompagnera de conseils sur le port du masque et d’un rappel sur les gestes barrières qui restent primordiaux.”, se félicite Carine Wolf-Thal, Présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, dans un communiqué de presse.
En effet, un arrêté paru au JO le 26 avril dernier modifie l’arrêté du 15 février 2002 fixant la liste des marchandises dont les pharmaciens peuvent faire le commerce dans leur officine. Il autorise désormais les pharmaciens à conseiller, dispenser et vendre deux types de masques non sanitaires :

  • Les masques individuels à usage des professionnels en contact avec le public. Ils sont destinés aux personnels affectés à des postes ou missions comportant un contact régulier avec le public (catégorie 1 : > 90% d’efficacité de filtration des particules de 3µm émises)
  • Les masques à visée collective pour protéger l’ensemble d’un groupe portant des masques (catégorie 2 : > 70% d’efficacité de filtration des particules de 3µm émises)

Ces deux types de masques,à usage unique ou réutilisables après lavage, répondent à des spécifications techniques d’efficacité de filtration et de respirabilité, et sont identifiés comme tels sur leur emballage. Ils doivent être portés de la même façon que les masques chirurgicaux, 4 heures maximum.

Les masques chirurgicaux et FFP2, restent quant à eux, interdits à la vente à ce jour. Leur quantité étant insuffisante, ils sont réservés aux professionnels de santé et dispensés gratuitement, selon les règles fixées parle gouvernement.

Un encadrement des prix de vente est prévu par les pouvoirs publiques prochainement. « Les officines peuvent désormais s’approvisionner et demander au Premier ministre de prévoir une distribution gratuite aux personnes les plus précaires » rappelle Philippe Besset lors d’une interview pour BFM.