Et si le traitement du VIH pouvait être aussi celui de Parkinson ? C’est ce qu’une collaboration de chercheurs américains annonce dans une étude publiée début février. En effet, ils ont découvert qu’une classe de rétrotransposons, appelée L1, se réplique et active une réponse inflammatoire IFN-I dans les cellules sénescentes. L’inflammation liée à l’âge est une cause des maladies dégénératives telles que Parkinson, Alzheimer ou encore l’arthrose. Ils démontrent sur des souris que cette réponse peut être antagonisée par les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse comme la lamivudine, utilisée dans certains traitements du VIH. Deux semaines de traitement diminueraient significativement les signes d’inflammation liés à l’âge.
- Publié dans Nature le 6 février 2019
- DOI : https://doi.org/10.1038/s41586-018-0784-9