L’alcoolisme chronique est dévastateur tant sur le plan de la santé que socio-économiquement. Pourtant, les thérapies pharmacologiques sont rares. Des scientifiques américains ont réalisé une étude sur des macaques après ingestion chronique d’alcool. Le gène GPR39 (G protein coupled receptor 39) voit son expression diminuée. Celui-ci code pour un récepteur connu afin de moduler la neurotransmission, qui est altérée chez les alcooliques chroniques. L’étude suggère qu’un agoniste de la protéine codée par GPR39 réduirait la capture de l’éthanol sans affecter l’apport hydrique ou l’activité locomotrice. Une voie prometteuse dans le développement de la prévention et de thérapies.
- Publié dans Neuropharmacology le 5 janvier 2019
- DOI : https://doi.org/10.1038/s41386-018-0308-1