Tatouages : la fin de l’éternité ?

Publié dans le Journal of Experimental Medicine le 6 mars

DOI : 10.1084/ jem.20171608

Une équipe de chercheurs a identifié le mécanisme à l’origine de la longévité des tatouages, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour leur effacement.

Voilà qui pourrait offrir un brin d’espoir aux personnes qui camouflent désespérément leurs tatouages et souhaitent les faire effacer : un groupe de chercheurs du Centre d’immunologie de Marseille-Luminy a élucidé le mystère qui entoure la longévité des pigments de tatouage dans les cellules du derme. Car s’il était reconnu que ces derniers pouvaient durer éternellement dans la couche intermédiaire de la peau, le mécanisme à l’origine de cette durabilité demeurait inconnu, tandis que l’identité des cellules responsables de la teinte n’a été clarifiée que depuis peu. En effet, on a longtemps accusé les fibroblastes, cellules de soutien du tissu conjonctif. Or, de récents travaux ont démontré que la coloration était en réalité due aux macrophages de la peau, qui engloutissent le pigment comme ils le font avec les agents pathogènes lors de la phagocytose. Pour autant, cette avancée n’explique pas le caractère permanent du tatouage, et il était toujours supposé que les cellules porteuses du pigment vivaient éternellement.

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