L’APR s’inquiète pour le réseau officinal

Le 25 janvier dernier, l’Association des Pharmacies Rurales a participé avec les trois syndicats à une réunion au ministère de la Santé. Dans un communiqué, l’association a estimé « encourageantes »ces premières discussions, en amont de l’ouverture des négociations autour de la nouvelle convention. Néanmoins, l’APR s’inquiète de voir subsister trois points :

  • le retour de la voie dérogatoire, même si elle est désormais limitée aux aéroports et zones touristiques ;
  • les transferts dérogatoires limités désormais aux zones commerciales ;
  • le traitement des zones fragiles qui envisage un quorum rabaissé et la possibilité de succursales.

L’APR tient donc à faire savoir qu’elle négociera pied à pied au nom des 7000 pharmaciens ruraux, toute modification ou retouche du mode de fonctionnement de l’exercice de la pharmacie risquant d’impacter gravement les pharmacies rurales. L’association estime que l’ordonnance, dans sa rédaction actuelle, constitue un « danger de dégradation du réseau pour l’ensemble des zones rurales car la caractérisation et la délimitation des zones fragiles restera floue et donc attirera la suspicion, sur la pérennité et la viabilité de toutes les officines en zone rurale« .

D’autre part, l’APR se déclare opposée à l’autorisation de succursales ou d’un deuxième « point de vente » qui constituerait, selon elle, une restriction à l’installation des jeunes pharmaciens et une remise en cause de l’exercice personnel du pharmacien. Concernant les zones touristiques, l’association explique n’avoir à l’heure actuelle aucune garantie sur la nature de leur définition.

Pour l’APR, le combat continue.