Le talc de nos officines financerait le terrorisme

C’est ce que révèle une enquête parue dans le journal le Monde, dans son édition du 4 octobre 2016. Utilisé en Europe et plus largement dans le reste du monde, en pharmacie, en cosmétique mais également en peinture et céramique, le talc financerait l’insurrection des talibans et des djihadistes de l’organisation État islamique dans le Nangarhar (province de l’est de l’Afghanistan), tout en alimentant la corruption dans ce pays. En 2014, ces taxes auraient donc rapporté aux talibans environ 22 millions de dollars chaque année via des taxes imposées aux camions et prélevées aux frontières par ces groupes terroristes. À l’origine de ces informations, un rapport confidentiel rédigé par une organisation internationale basée en Afghanistan – qui ne souhaite pas dévoiler son identité.