Le zona augmente le risque d’AVC

Dans cette étude britannique, 106 600 patients d’âges similaires présentaient un zona et 213 200 n’en avaient jamais développé.

Les évolutions médicales des participants ont été suivies pendant six ans en moyenne et, dans certains cas, pendant plus de vingt-quatre ans. Des facteurs de risque tels que le tabagisme, l’obésité et l’hypercholestérolémie ont été pris en compte. Chez les personnes âgées de moins de 40 ans, le zona avait des conséquences manifestes : augmentation de 75 % du risque d’AVC et de 50 % du risque de crise cardiaque. En outre, dans cette tranche d’âge, les patients présentant un zona avaient 2,4 fois plus de risques de développer un accident ischémique transitoire (AIT). Des chiffres qui n’étaient pas aussi élevés chez les plus de 40 ans. Dans cette population, le zona accroissait le risque d’AIT de 15 % et celui de crise cardiaque de 10 %. Mais la probabilité de développer un AVC chez les plus de 40 ans n’était pas plus grande. Au vu de ces résultats, les auteurs recommandent que les patients présentant un zona, en particulier les plus jeunes, soient soumis à des examens visant à rechercher d’autres facteurs de risque d’AVC.

Neurology, publication en ligne du 2 janvier 2014