Le 3 novembre dernier, la répression des fraudes (DGCCRF) a alerté sur « des anomalies encore trop nombreuses » dans les compléments alimentaires vendus en France. « Des parapharmacies aux salles de sport, en passant par les laboratoires de fabrication, les sites internet ou les commerces de détail, les contrôles 2023 ont révélé de nombreuses anomalies », souligne la DGCCRF, qui précise qu’un tiers des produits n’étaient pas conformes.
Parmi les fraudes relevées : « de nombreuses pratiques commerciales trompeuses », sur des produits mettant en avant des allégations thérapeutiques, ce qui est interdit. Par exemple, une mention comme : « La vitamine C reconnue depuis tout temps pour son effet anticancer » ou encore « Traitement de l’anémie ».
Dans le viseur également de la répression des fraudes : les allégations qui affirment réduire les effets de l’alcool, celles qui font référence à l’importance de la perte de poids, ou encore les allégations évoquant des recommandations de professionnels de santé, par exemple vantant les effets du ginseng présenté comme une affirmation de « M. X, Docteur en pharmacie ».
Enfin, la DGCCRF s’est intéressée aux compléments alimentaires destinés aux enfants, dont certains présentent un « discours ambigu », « donnant à penser que s’abstenir de consommer le complément alimentaire pourrait être préjudiciable à la santé de l’enfant ». D’ailleurs, 41 % des produits analysés destinés aux enfants présentaient une dose de vitamines inférieures à celle annoncée par la marque et 27 % des doses supérieures.


