Ce mercredi 26 février, l’ANSM a apporté quelques précisions concernant l’obligation de prescription des spécialités à base de tramadol/codéine/dihydrocodéine sur ordonnance sécurisée, qui entrera en vigueur le 1er mars.
Soulevée par Philippe Besset, président de la FSPF, lors de son live hebdomadaire vendredi dernier, la question de la validité ou non des ordonnances établies avant le 1er mars est définitivement élucidée par l’Agence du médicament. « Les ordonnances établies avant cette date, y compris celles non sécurisées demeurent valables jusqu’à la fin de la durée de traitement prescrite mais ne pourront pas être renouvelées sous l’ancien format », indique-t-elle dans son point d’information.
De plus, l’ANSM informe, qu’à titre dérogatoire, « afin d’assurer aux patients l’accès aux traitements et de finaliser le déploiement chez tous les professionnels de santé prescripteurs, nous demandons à ce que des prescriptions établies entre le 1er mars et 31 mars 2025, qui ne seraient pas encore sur ordonnance sécurisée, soient tout de même honorées pour la durée du traitement prescrit, incluant les éventuels renouvellements. » Cette mesure concerne aussi bien les ordonnances hospitalières que de ville.
Pour le reste, le point d’information de l’ANSM reprend les principaux changements qu’impliquent la prescription sur ordonnance sécurisée : l’obligation pour le prescripteur d’indiquer le dosage, la posologie et la durée du traitement en toutes lettres et la réduction de la validité maximale des ordonnances de médicaments à base codéine et hydrocodéine à 12 semaines, comme c’est déjà le cas pour le tramadol.