« Universités en danger ! ». Alors que France Université alerte depuis le 21 novembre sur la situation budgétaire des facs françaises, les étudiants se mobilisent eux aussi ce 3 décembre pour protester contre les coupes budgétaires imposées par le Projet de loi de finance 2025.
Aux côtés de la FAGE, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) appelle le réseau des futurs pharmaciens à participer à cette journée de grève dans plusieurs universités. « À ce jour, 60 des 74 universités françaises risquent déjà un déficit, et ces mesures ne feront qu’aggraver une situation déjà critique », souligne l’association qui précise que « les facultés de pharmacie ne sont pas exclues de ces problématiques ».
L’Anepf cite notamment des « locaux vétustes, des salles de manipulation impraticables, moins de professeurs », mais aussi des locaux parfois exposés à l’amiante ou aux produits chimiques ou encore des salles de cours surchargées.
Ce 3 décembre, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche confirme « qu’un effort budgétaire de l’ordre de 350 millions d’euros a été demandé aux établissements d’enseignement supérieur », mais considère « qu’aucune menace budgétaire globale ne pèse sur les universités », à l’exception d’une « dizaine d’établissements qui pourraient, néanmoins, rencontrer des difficultés financières accrues en raison de leur vulnérabilité à des charges supplémentaires ».
Au-delà de cette journée d’action du 3 décembre, une manifestation devant le CNESER, lors du vote du budget de l’enseignement supérieur est prévue le 10 décembre.
