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Études de pharmacie : 293 places vacantes à la rentrée 2024

« Le combat est loin d’être fini. » L’Anepf a réagi ce jeudi au nombre de places restées vacantes en deuxième année de pharmacie pour cette rentrée 2024. Un chiffre qui concerne les 24 facultés de pharmacie, annoncé par la conférence des doyens le 9 octobre. « Pour la rentrée 2024, ce sont 293 places qui ne seront pas comblées par les étudiants, soit 293 pharmaciens qui ne seront pas formés dans cinq ans », résume l’Association étudiante.

Un nombre qui demeure important, mais en nette amélioration par rapport aux rentrées 2023 et surtout 2022, où respectivement 471 et 1 000 places étaient restées vacantes. L’Anepf « se félicite du travail réalisé et en cours pour promouvoir notre filière », citant l’ensemble des acteurs qui œuvrent pour cette visibilité : « l’Ordre national des pharmaciens, l’Académie nationale de pharmacie, les syndicats, la conférence des doyens, et l’ensemble de l’écosystème pharmaceutique ».

Trois priorités

Afin de continuer à renforcer l’attractivité des filières de santé, l’Anepf demande « une politique ambitieuse et innovante ». Pour cela, elle identifie trois priorités.

Pour les PASS/LAS, réforme largement décriée, elle demande au gouvernement « d’engager la discussion en créant des groupes de travail sur cette année charnière, et y intégrer les fédérations étudiantes. » L’association appelle également au renforcement du module connaissances des métiers, qu’elle décrie comme « un outil sous-exploité dans beaucoup de facultés ».

L’Anepf demande également une optimisation des ressources d’information à disposition des futurs étudiants, « notamment par la mise en place d’un accompagnement à l’orientation au lycée, par la coordination des ressources de l’Onisep et de Parcoursup, et en centralisant les supports d’information de l’ensemble des acteurs de l’orientation notamment les tutorats et associations étudiantes, en intégrant sur ces plateformes leurs contacts ».

Enfin, comme elle le revendique depuis plusieurs années, l’Anepf rappelle « l’importance de l’application de la réforme du 3e cycle », qu’elle qualifie d’essentielle « pour l’évolution de notre profession ».