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Population étudiée : 48 OFFICINES
Zone géographique : 16 en zone rurale (32,6 %), 13 en gros bourg (26,5 %), 20 en zone urbaine ou en centre commercial (40,9 %)
Parmi elles, 14 % ont un CA inférieur à 1 million d’€, 8 % ont un CA compris entre 1 M€ et 1,5 M€, 78 % ont un CA supérieur à 1,5 M €.
Population étudiée
Parmi l’ensemble des pharmacies que nous accompagnons au quotidien sur l’ex-région Limousin, nous avons sélectionné celles dont les exercices 2023 et 2022 ont des durées de 12 mois et exclu celles qui ont réalisé un regroupement ou un transfert au cours de la période étudiée.
Activité, marge et EBE
Les pharmacies de notre territoire connaissent une augmentation du chiffre d’affaires moyen de l’ordre de 3,7 % entre 2022 et 2023. Cette hausse moyenne concerne la majorité des officines, à l’exception de celles dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1 million d’euros, qui enregistrent un léger repli (-1,2 % du CA.). Cette augmentation moyenne est à interpréter avec prudence, car elle est essentiellement due à l’augmentation des ventes à 2,10 % occasionnée par les médicaments chers.
Ce phénomène, corrélé à la chute du chiffre d’affaires lié aux activités Covid, se traduit par une dégradation de la marge brute moyenne et du taux de marge qui en découle.
Dans le même temps, la pression sur le marché de l’emploi en contexte inflationniste a eu pour conséquence une hausse significative des masses salariales, et de façon plus marquée pour les officines de plus d’1,5 million d’euros de CA HT.
L’EBE moyen se dégrade donc de façon significative pour l’ensemble de la population étudiée, avec une baisse moyenne de plus de 18 %.
À la suite des activités exceptionnelles post-Covid, nous assistons à un véritable retournement de tendance auquel le pharmacien va devoir s’adapter. Dans ce contexte mouvementé, les titulaires devront être particulièrement rigoureux dans la fixation des prix de vente non règlementés ainsi que dans la maîtrise de la masse salariale de leurs officines.
Acquisition et financement
L’augmentation du prix d’acquisition moyen confirme une nouvelle fois l’appétence des acquéreurs pour les officines de taille plus importante.
Les difficultés à trouver un équilibre financier dans un contexte de forte augmentation des taux d’intérêt ont engendré une baisse de valorisation sur la base du critère de l’EBE.
Corrélée à la baisse de l’EBE moyen, on devrait assister à une diminution des valorisations qui devrait se poursuivre tant qu’aucune revalorisation des prix de vente des médicaments, ou une baisse significative des taux d’intérêt ne seront observées. •