Entre 2022 et 2023, la Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF) a passé au crible la sensibilité des autotests urinaires de grossesse, d’ovulation ou de ménopause. Résultat : « les investigations ont mis en évidence des anomalies d’étiquetage et des défauts de sensibilité pour 4 produits sur 10 », indique la DGCCRF, qui a analysé des tests vendus en grandes et moyennes surfaces, mais aussi en officines.
Dans le détail, sur les 22 produits analysés en laboratoire, 9 prélèvements ont été jugés non conformes, soit pour un défaut de sensibilité aux hormones, soit pour un défaut de véracité du temps minimal de lecture ou encore une absence de marquage CE :
– 5 tests de grossesse non conformes sur 14, pour défaut de sensibilité, absence marquage CE, et absence de notice en français.
– 2 tests d’ovulation non conformes sur 6, pour absence d’indication de la performance et coordonnées incorrectes du fabricant.
– 2 tests de ménopause non conformes sur 2, pour défaut de sensibilité et absence de notice en français.
Un tiers des produits ne détectait pas l’hormone recherchée ou mettait davantage de temps à la détecter que ce qui est indiqué sur la notice. Ainsi, « ces non-conformités peuvent conduire les utilisatrices à croire ne pas être enceintes alors qu’elles le sont », met en garde la DGCCRF.