Le 29 juin, un avis publié au Journal officiel est venu entériner une baisse de marge sur les compresses, pansements et sparadraps. Ainsi, à compter du 15 juillet – et « quel que soit le conditionnement », indique l’Uspo – les marges fixes (hors accords commerciaux) seront désormais de :
– 1,95 € pour les compresses
– 4 € pour les pansements fibres CMC et Urgoclean
– 2,20 € pour les pansements vaselinés
– 0,75 € pour les sparadraps et Micropore
« Les tarifs (de remboursement) sont réduits, tout comme les prix de cession hors taxes (HT) », note l’Uspo, qui s’oppose fermement à cette mesure.
La décision de baisse de marge sur la gamme blanche, prise de manière « unilatérale » par le CEPS, irrite le syndicat qui craint une perte de « plus de 50 millions d’euros par an au réseau officinal ». Une somme importante, surtout dans un contexte « d’augmentation importante des charges des officines, sans revalorisation conventionnelle, et de difficultés d’approvisionnement cumulées à l’augmentation des prix d’achat. »
Pire : le CEPS aurait refusé d’accorder une délai d’écoulement des stocks pour les officinaux, « obligeant certaines pharmacies à vendre à perte », s’insurge encore l’Uspo. Le syndicat conseille ainsi à ses confrères qui vendent à perte de le déclarer sur la plateforme signal.conso.gouv.fr