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Les Français connaissent encore mal le rôle du microbiote

À l’occasion de la journée mondiale du microbiome ce 27 juin, l’Institut Biocodex a lancé le premier observatoire international des microbiotes. Avec Ipsos, le laboratoire a sondé – entre mars et avril – 6500 habitants répartis dans 7 pays, de la France aux États-Unis, en passant par le Brésil ou la Chine. Résultat : seule une personne sur cinq affirme connaitre la signification exacte du terme microbiote.

Dans le détail, si un quart des sondés dit connaitre précisément ce qu’est le microbiote intestinal, le plus connu, ce pourcentage chute à 18% pour le microbiote vaginal et 17% pour le microbiote bucco-dentaire. Toutefois, « 3 interviewés sur 4 ont conscience qu’un risque de déséquilibre des microbiotes peut avoir des conséquences importantes pour la santé », rapporte l’Institut Biocodex.

« Méconnaissance globale »

Ce sondage « relève une méconnaissance globale du rôle des microbiotes sur la santé », tout en soulignant « la place essentielle du professionnel de santé dans cette bonne compréhension », indique le laboratoire. Ainsi, seul un tiers des sondés affirment que leur médecin leur a appris ce qu’était le microbiote et ce à quoi il servait.

« L’information délivrée par les médecins lors de la prescription d’antibiotiques illustre bien à quel point celle-ci reste encore insuffisante », insiste Biocodex, précisant que « moins de 1 patient sur 2 dit avoir été informé par son médecin sur les risques d’éventuels troubles digestifs liés à la prise d’antibiotiques ».

Aussi, « les Français sont parmi ceux qui adoptent le moins des comportements pour préserver l’équilibre du microbiote, ils sont aussi ceux qui en parlent le moins avec leur médecin ». Pourtant, le rôle des soignants semble essentiel sur le sujet : « à partir du moment où un patient a eu l’ensemble des informations et de manière répétée sur le sujet, son rapport au microbiote change beaucoup », fait savoir Biocodex.

À terme, 95% des sondés ayant bénéficié des informations, et ce de manière répétée, de la part d’un professionnel de santé ont adopté des comportements pour maintenir leur microbiote équilibré.