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D’ici fin mai, les patients pourront envoyer directement leurs ordonnances aux officines via Mon espace santé, annonce François Braun

Ce mercredi matin, avenue de Ségur, le ministre de la Santé François Braun a donné le top départ de la nouvelle mouture de sa feuille de route du numérique en santé. Un plan « ambitieux », fixé pour 2023-2027, qui rassemble 18 priorités et 65 objectifs. Le ministre souhaite ainsi arriver à « la systématisation et de la démocratisation des usages du numérique en santé, pour qu’il entre, et se fasse une place dans le quotidien de nos concitoyens et des professionnels ».

Fort du succès de Mon espace Santé – « le carnet de santé du XXIe siècle », s’est félicité François Braun – Ségur souhaite pousser un cran plus loin le partage sécurisé de documents de santé. Ainsi, « dès ce mois de mai », les patients pourront envoyer leurs ordonnances à leur pharmacien au travers de la messagerie sécurisée inclue dans Mon espace santé. Cet envoi se fera de manière « pro-active », à l’initiative du patient, peut-on lire sur la feuille de route. Une évolution, selon le ministère, qui permettra de « simplifier la vie des Français au quotidien », tout en se plaçant comme « une réelle alternative à l’envoi d’ordonnance sur l’adresse Gmail du pharmacien ou toute autre messagerie non sécurisée ».

Une « révolution numérique »

D’ici la fin 2024, l’exécutif compte également poursuivre le développement des ordonnances numériques, avec un objectif de 75% des logiciels équipés d’ici moins de deux ans et 40 000 médecins ayant déjà réalisé une première e-prescription.

Près de quatre ans après le lancement de la première feuille de route du numérique en santé, François Braun a –  à nouveau – salué une « révolution numérique (…) qui nous a permis de rattraper un certain retard sur la e-santé, et d’impulser une dynamique collective ambitieuse ». Aujourd’hui, Mon espace santé est opérationnel pour 65 millions de Français et 10 millions de documents y sont ajoutés chaque mois. « C’est autant en un mois que depuis 2004, dans le Dossier Médical Partagé (DMP), qui l’a précédé », illustre le ministre de la Santé.

Léa Galanopoulo