Comment améliorer l’usage d’une automédication responsable et rendre les patients autonomes dans leur consommation ? Quel est le rôle du pharmacien et de quels outils dispose-t-il ? Le 15 juin dernier, L’Association pour le bon usage du médicament (Abum) s’est penchée sur le sujet dans une tribune. Autour de la table, les représentants des syndicats professionnels, l’Afipa et France Assos Santé, entre autres, ont confronté leurs points de vue et présenté deux projets innovants.
Le parcours de soins officinal optionnel
« Le parcours de soins officinal optionnel, concret et créé avec l’ensemble des professionnels : pharmaciens, médecins, laboratoires pharmaceutiques, complémentaires santé. Il propose, face à certains symptômes bénins, d’aller voir en premier recours son pharmacien d’officine » explique Eric Baseilhac, vice-président de l’Abum et directeur des affaires économiques et internationales du LEEM.
Le parcours a été construit autour de 3 pathologies : l’angine, la conjonctivite allergique et la gastro-entérite virale. L’objectif est triple :
• sécuriser l’automédication grâce à des algorithmes d’orientation, dans des conditions de traçabilité et de transfert d’information ;
• désengorger les cabinets médicaux et services d’urgence ;
• faire réaliser d’importantes économies à l’Assurance maladie.
Med&Moi
La Tribune a également été l’occasion de présenter une application innovante : L’armoire à pharmacie virtuelle « Med&Moi », née du partenariat entre UPSA et la start-up ExactCure. « Chaque patient peut faire rentrer les médicaments dont il dispose dans un logiciel qui gèrera son armoire à pharmacie pour lui : notification des dates de péremption et utilisation à bon escient avec modalités de calcul individuel » explique Eric Baseilhac.
Un moyen d’éviter le mésusage, car 45 à 70% des accidents médicamenteux seraient évitables, selon l’Abum.
La tribune peut être visionnée en replay en cliquant ici.
