Sort conjuré : les pharmaciens sont représentés au Ségur de la santé.
La pharmacie partait pour être la grande oubliée. Face à cette absence de représentation, plusieurs voix se sont levées pour crier injustice. « Le Ségur de la santé tant attendu est en fait un Ségur de l’hôpital. Pas un mot sur la prévention » tweetait Philippe Besset, président de la FSPF. Le président du syndicat pointait le fait que le système hospitalier ne pourra que mieux se porter de l’amélioration des politiques de santé publique et de prévention.
Par ailleurs, Gautier Davrainville-Simonato, président de l’ANEPF, soulignait la grande mobilisation des pharmaciens et étudiants en pharmacie durant cette crise sanitaire. « La pharmacie restait quasiment le seul point de repère durant le confinement pour la population. Mais quand il s’agit d’émettre des idées et de prendre part au débat, nous sommes oubliés. »
En somme, les représentants de la profession ont réclamé leur place méritée et légitime au sein des discussions. Opération réussie : « je me réjouis de pouvoir porter la voix des pharmaciens au sein du comité du Ségur national. Tous les métiers de la pharmacie sont concernés par cette nouvelle concertation sur l’évolution du système de santé » tweete Carine Wolf-Thal, présidente du conseil de l’Ordre, le 2 juin. Par ailleurs, Jocelyne Wittevrongel, présidente de l’UNPS, pilote un groupe de travail du pilier n°4 : «Fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers. » Les concertations ont pour ambition de formuler des propositions sur l’exercice coordonné, le développement des CPTS et les liens ville-hôpital.
La FSPF contribue à porter la voix des pharmaciens en proposant un questionnaire aux officinaux. https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSegVofdkzp0FFf_5qXKTBzAI_BJBJxn_NNmi8pAvm1CdPvFyw/viewform
