Les femmes non ménopausées ont une sensibilité accentuée à l’insuline et une diminution de l’incidence du diabète de type 2, comparée aux hommes du même âge. Cependant, cet avantage disparaît après la ménopause avec une homéostasie en glucose perturbée due à la réduction de 17b-estradiol (E2). Ainsi, des chercheurs de l’American Diabetes Association se sont intéressés au mécanisme de régulation par l’E2 avec l’utilisation de souris knock out. Ils ont découvert que l’E2 inhibe la gluconéogenèse hépatique via une protéine hépatique Foxo1. Ce complexe interagit indépendamment des récepteurs à l’insuline. Ces travaux pourraient ouvrir la voie à une nouvelle approche pour la prévention du diabète.
- Publié dans Diabetes en février 2019
- DOI : https://doi.org/10.2337/db18-0638