La FSPF dénonce un “Coup de théâtre” sur la ROSP 2019

Dans un communiqué publié le jeudi 16 novembre, la FSPF accuse l’Assurance maladie d’avoir “planifié une nouvelle baisse de 15 millions d’euros pour la ROSP 2019, après avoir (déjà) accepté  une baisse de 25 millions d’euros pour la ROSP 2018“. L’USPO et son président, Gilles Bonnefond, sont montrés du doigt et désignés co-responsables de ces “baisses programmées” décrites comme “intolérables” pour la FSPF.

Pour justifier cette baisse de la ROSP, l’Assurance maladie prend pour prétexte un « trop » bon rendement de la ROSP 2017 (payé 165 millions d’euros au lieu des 140 millions d’euros prévus) et un « excédent » obtenu par les pharmaciens en 2017, grâce à la qualité de leur travail de substitution (notamment sur la rosuvastatine). Cet excédent sera donc “retenu” en 2019.

“C’est donc sur une base de 75 millions d’euros que s’ouvrent les négociations pour la ROSP 2019 et non de 100 millions d’euros comme annoncé lors des négociations de l’avenant n°11. Au final, l’Assurance maladie reproche aux pharmaciens d’avoir surperformé par rapport aux objectifs de substitution… et les pénalisent financièrement en raison de la qualité de leur travail !” affirme Philippe Gaertner, président de la FSPF. Le président va même jusqu’à interroger ses confères : “Imagine-t-on une seconde retirer à un médecin une partie de sa ROSP parce qu’il a trop vacciné contre la grippe saisonnière ou trop dépisté de cancers colorectaux ? ”

La Fédération demande à l’USPO de la rejoindre en refusant cette taxation de l’Assurance maladie.