Publié dans Molecular Psychiatry le 5 mars
DOI : 10.1038/s41380-018-0038-0
Depuis longtemps soupçonné, le lien entre neurogenèse anormale et vulnérabilité à l’addiction vient d’être confirmé chez le rongeur par une équipe du Neurocentre Magendie de l’université de Bordeaux. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont comparé la motivation à s’autoadministrer de la cocaïne chez deux groupes de souris : un groupe sain et un groupe génétiquement modifié afin que la neurogenèse au niveau de l’hippocampe soit moindre. Ils ont ainsi observé que les souris transgéniques étaient non seulement plus motivées à se droguer, mais aussi plus sujettes à une rechute après 6 semaines de sevrage. Combinés à de précédentes études qui avaient démontré l’impact négatif de la prise de drogues sur la production des neurones dans l’hippocampe, ces résultats ouvrent la voie à une meilleure compréhension des conduites addictives, en particulier au cours de l’adolescence, période importante de maturation du cerveau.
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