Le magazine édité par l’Institut national de la consommation (INC), remet largement en question l’efficacité de la grande majorité des autotests. Ces systèmes de dépistage individuel du sida, du cancer de la prostate, des allergies, du tétanos ou encore des carences martiales ont envahi nos pharmacies ces dernières années. D’une valeur moyenne de 10 à 30 euros, ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Selon une étude réalisée par 60 millions de consommateurs sur les vingt autotest testés, seuls deux auraient prouvé leur valeur : l’autodiagnostic du sida et l’autotest pour le diabète de type 1 (qui permet en réalité à son utilisateur de surveiller sa glycémie et non de diagnostiquer son diabète). L’étude conclue enfin qu’efficaces ou non, les autotests ne doivent pas se substituer aux classiques analyses médicales qui, en outre, présente l’avantage d’être remboursées.
