En France 3 millions de personnes sont concernées directement par la maladie d’Alzheimer, qu’ils soient malades ou aidants. Si les avancées thérapeutiques sont imminentes, c’est surtout la précision du diagnostic qui a fait un bon incroyable depuis une dizaine d’années. Alors qu’avant les spécialistes se contentaient d’un diagnostic d’élimination, ils peuvent désormais utiliser des marqueurs biologiques pour affiner leurs conclusions. Et rendre alors possible le diagnostic précoce, dès les premiers signes.
Retarder l’évolution des symptômes
Pour communiquer au grand public l’importance du diagnostic précoce, l’association LECMA – Vaincre Alzheimer lance une campagne d’information, un spot vidéo et un site : http://diagnostic.maladiealzheimer.fr/. Selon une enquête menée dans la foulée par l’association, 45% des personnes interrogées hésiteraient à consulter en cas de trouble de la mémoire. Pourquoi ? Par manque d’information sur les symptômes qui doivent alerter, par peur, ou parce qu’ils pensent qu’il n’existe aucun traitement.
Or, lorsqu’elle est prise assez tôt, la maladie d’Alzheimer peut avancer très lentement, et permettre au malade de vivre correctement pendant encore quelques années. Et ce notamment grâce aux décriés, mais pourtant utiles, 4 médicaments anti-Alzheimer qui ralentissent la progression des symptômes. La prise en charge médicamenteuse est complétée par des activités cognitives et sportives.
Soutenir la recherche : une priorité
L’intérêt du diagnostic précoce (en opposition à tardif) est reflété à merveille par les personnes interviewées dans les spots diffusés par l’association. Des couples, qui communiquent et qui cherchent encore à mener une vie normale, malgré la maladie.
LECMA – Vaincre Alzheimer consacre la majorité de son action à financer la recherche publique en France, grâce aux dons. Les chercheurs, et notamment les plus jeunes, souvent précaires, ont besoin de plus en plus de soutiens pour mener à bien leurs travaux, souvent en manque de financement.
