Entre février 2015 et novembre 2016, plus de 200.000 médicaments ont été en rupture de stock, selon le dernier bilan du Conseil de l’Ordre des Pharmaciens. 2% des molécules ne sont donc pas disponibles dans les 72 heures, en officine ou dans un établissement de santé. Et ces ruptures de stock ont été multipliées par dix depuis 2004, selon l’ANSM.
Les produits les plus touchés par ces retards d’approvisionnement sont très largement les vaccins, avec 22% des vaccins indisponibles. Ils sont suivis des hormones systémiques et sexuelles et des produits dermatologiques.
« Les ruptures d’approvisionnement de médicaments constituent une véritable préoccupation de santé publique », insiste l’Ordre, qui mise sur la mise en place du DT-Rupture pour pallier ces retards.