L’open data continue de s’élargir en France. Deux décrets publiés le 28 décembre rendent désormais accessibles les données de santé aux agences de santé, à la recherche, mais aussi aux organismes privés. Le faramineux Système national des données de santé (SNDS) ressemblera d’ici avril 2017 une multitude d’informations sur la santé des Français : détails des consultations, des hospitalisations, des prescriptions ou encore des causes du décès. Puis, en 2018, ce sera au tour des données médico-sociales d’être mises à disposition.
Pour le ministère de la Santé, l’objectif de cet accès facilité serait d’améliorer les politiques de santé publique. Les « organismes à mission de service public », comme les agences sanitaires ou la recherche institutionnelle ou hospitalière, auront un accès total à ces données. Les organismes privés, comme les assureurs où les industries de santé, auront quant à eux un accès plus limité, encadré par la CNIL.