Le numéro un du secteur pharmaceutique disposait d’une option depuis 2012 pour acquérir le laboratoire américain, et attendait les premiers retours de son anticorps SelG1, indiqué dans la réduction des crises de douleurs vaso-occlusives chez les patients drépanocytaires, pour se décider. Et il semblerait que ces derniers aient convaincu le géant suisse de débourser les 665 millions de dollars nécessaires pour l’opération. Spécialisé dans le développement de biothérapies dans le traitement des affections hématologiques et inflammatoires, Selexys offrirait ainsi à Novartis l’opportunité de renforcer sa présence dans cette niche.
