Pour la deuxième année consécutive, le Cessim (Centre d’études sur les supports de l’information médicale) dévoile, en partenariat avec Ipsos, les pratiques numériques des professionnels de santé. Apport des nouvelles technologies dans la pratique quotidienne, usage des applications de santé, formation à distance, santé connectée, recherche de l’information en ligne… Près de 1 000 pharmaciens (titulaires et adjoints) ont répondu au baromètre Cessim sur leurs pratiques numériques. Premier enseignement, ils sont nombreux à posséder un smartphone ou une tablette et à l’utiliser dans un cadre professionnel (60 %). Moins cependant que les généralistes (72 %) et les spécialistes (71 %).
Accros à leur smartphone, les pharmaciens se montrent frileux lorsqu’il s’agit de télécharger des applications de santé. Seul un tiers déclare télécharger des applications dans le cadre de leur activité professionnelle, contre 52 % pour les généralistes et 41 % pour les spécialistes. Le Vidal, les bases de données de médicaments et les revues professionnelles comptent parmi les applications les plus téléchargées. Des réticences demeurent également au niveau des newsletters professionnelles.
Malgré une légère hausse du nombre de newsletters reçues par rapport à 2014, les consultations sont en léger recul (60 % contre 70 % en 2014). À noter enfin que la presse papier professionnelle demeure la source d’information principale pour 87 % des pharmaciens interrogés, talonnée de près par sa version en ligne (82 %). Côté contenu, sans surprise, les informations sur le médicament, le traitement et les pathologies sont consultées le plus fréquemment (96 %). Viennent ensuite les informations sur l’actualité de la profession (90 %) et les recommandations officielles (87 %). Côté formation, 6 pharmaciens sur 10 utilisent régulièrement ou occasionnellement Internet comme outil de formation avec une prédilection, dans l’ordre, pour les cas pratiques en vidéo (72 %) et les jeux interactifs (serious game…).
