Ubérisation (n.f.) : changement rapide des rapports de force grâce au numérique.
Lancé en octobre dernier, le site www.uberisation.org se veut l’observatoire d’une « lame de fond qui va petit à petit impacter tous les secteurs de l’économie traditionnelle des services. » Pour les deux cofondateurs, Grégoire Leclercq, dirigeant d’entreprise et président de la Fédération des autoentrepreneurs et Denis Jacquet, entrepreneur et président de Parrainer la croissance, la mission principale de cette plateforme consiste à « faire des propositions pour mieux relever les enjeux de demain, en matière sociale, fiscale, juridique et économique. Il s’agit d’observer, analyser et proposer. Sinon, le pays subira avec violence ce qu’il pourrait anticiper intelligemment ». Le site, qui milite entre autres pour une réforme du code du travail, un aménagement des règles fiscales ou une évolution des modèles économiques, propose une cartographie des secteurs ubérisés. Quand les taxis, l’éducation ou les services à la personne sont « ubérisés » à 70 %, la santé reste pour l’instant épargnée, avec un taux d’ubérisation de seulement 30 %. L’observatoire organisera début 2016 les Assises de l’ubérisation, un « événement de réflexion et de prospective ».
Y parlera-t-on pharmacie d’officine ?