EXTENCIA, membre du réseau CGP, présent à Bordeaux, Anglet, Paris, Lyon et en Guadeloupe analyse et commente les principaux ratios de la pharmacie et accompagne la cession ou l’acquisition des officines.
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Population étudiée : 241 OFFICINES
Zone géographique : 41 % en zone rurale, 31 % en zone urbaine, 23 % en gros bourg et 5 % en centre commercial
Parmi elles, 52 % ont un CA HT supérieur à 2 000 k€ et. 11 % ont un CA HT inférieur à 1 000 k€.
Sur les 325 officines gérées par Extencia (hors Extencia Rhône-Alpes), nous retenons celles dont les exercices 2023 et 2022 ont une durée de 12 mois sans changement majeur dans leur activité.
59 % de l’échantillon se situent en zone urbaine et 89 % ont un CA supérieur à 1 million d’€.
Chiffre d’affaires, marge et EBE
Le principal évènement de cette année 2023 est la décrue très marquée des tests antigéniques, ce qui va fortement influencer les résultats des officines.
Hors « Covid », le CA et les honoraires à l’ordonnance et de dispensation ont progressé de 140 k€.
Le CA à 5,5 % ne progresse plus sous l’effet conjugué de l’inflation et de la baisse du pouvoir d’achat.
Le CA à 10 % (OTC) progresse légèrement (2,68 %) mais il avait connu un bond de près de 20 % en 2022 compte tenu du retour des pathologies hivernales dû au relâchement post-Covid.
Le CA à 20 % progresse de 5,63 % sous l’influence de la hausse en volume des LPP et non de la parapharmacie.
Le CA remboursable progresse fortement (9 % après la progression de 10 % en 2022) toujours sous l’effet de traitements de plus en plus coûteux.
La marge moyenne diminue de 70 K€ sur notre étude, bien évidemment sous l’effet de la baisse continue des TAG, mais elle aurait progressé de 24 k€ hors cette activité. À noter que pour la première fois, la marge passe sous la barre des 30 % (29,15 %).
Les frais de personnel ont progressé de 8,3 % (+20 k€) après une progression de 13 % en 2022. La triple revalorisation de la grille des salaires sur 2 ans et les difficultés de recrutement contribuent à ce constat. Les frais généraux progressent très faiblement malgré l’inflation et la hausse des loyers.
L’EBE est en recul de 92 k€ après une hausse de 64 K€ en 2022, mais il aurait progressé de 3 k€ hors « Covid ».
Continuons à être vigilants et réalistes : la pénurie de personnel, les manquants, le pouvoir d’achat et la nouvelle convention vont apporter encore leur lot de difficultés.
Acquisition et financement
96 % et 7,65 fois l’EBE ! Notre région se situe bien au-dessus de la moyenne nationale et chaque année nous amène un flux de pharmaciens en deuxième ou troisième installation venant d’autres régions et contribuant à cette escalade des prix.
Mais attention, la baisse de rentabilité, les taux d’emprunt encore élevés et les frais de personnel nécessitent un apport toujours plus important, ne laissant que peu de place aux primo-accédants. •
