Après avoir supprimé l’obligation d’une réévaluation annuelle par un spécialiste hospitalier en 2019, l’ANSM simplifie encore un peu plus la prescription de certaines biothérapies injectables par voie sous-cutanée. À compter de ce jour, elles peuvent être initiées par des médecins spécialistes de ville : rhumatologues, gastroentérologues, dermatologues, pneumologues, allergologues, ORL et ophtalmologues.
L’Agence précise dans son communiqué que cette décision a été prise après consultation des conseils nationaux professionnels, des centres régionaux de pharmacovigilance et des associations de patients. Elle ne s’applique qu’aux biothérapies injectables par voie sous-cutanée.
Quelles biothérapies sont concernées ?
- Immunosuppresseurs :
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- Anti-TNFs : adalimumab (Amgevita, Humira, Imraldi, Yuflyma, Amsparity, Hukyndra, Hulio, Hyrimoz, Idacio), certolizumab pegol (Cimzia), étanercept (Benepali, Enbrel, Erlzi), golimumab (Simponi), infliximab (seul Remsima qui peut être initié par voie sous-cutanée est concerné) ;
- Anti IL-1 : anakinra (Kineret), canakinumab (Ilaris);
- Anti IL-6 : tocilizumab (Roactemra, Tyenne), sarilumab (Kevzara);
- Anti IL-17 : bimekizumab (Bimzelx), brodalumab (Kyntheum), ixékizumab (Taltz), sécukinumab (Cosentyx);
- Anti IL-23 : guselkumab (Tremfya), mirikizumab, risankizumab (Skyrizi), tildrakizumab (Ilumetri);
- Anti IL-12 et IL-23 : ustékinumab (Stelara);
- Anti lymphocytes T : abatacept (Orencia)
- Autres :
- Anti IL-5 : benralizumab (Fasenra), mépolizumab (Nucala),
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- Anti IL-13 : tralokinumab (Adtralza);
- Anti IL- 4 et IL-13 : dupilumab (Dupixent) ;
- Anti IgE : omalizumab (Xolair) ;
- Anti lymphopoïétine stromale thymique (anti-TSLP): tezepelumab (Tezspire)