Pierre-Olivier Variot, président de l’Uspo, et suite à une réunion « très positive » entre les 2 syndicats majoritaires, détaillait ce matin en conférence de presse la feuille de route validée et coconstruite par l’Uspo et la FSPF. Trois enveloppes sont attendues.
La 1e concerne bien sûr la rémunération du réseau. « Avec une inflation qui a tendance à éclater le réseau, notre objectif est de remettre d’équerre la rémunération des officines et que toutes les pharmacies y gagnent et notamment les plus petites. Et cela passera par la revalorisation de certains honoraires. »
La 2e enveloppe est destinée aux nouvelles missions « si la marge nous permettait de faire certaines choses gratuitement… ce n’est plus le cas. » Le président de l’Uspo mentionne par exemple, une rémunération pour l’orientation qui est faite des patients (sur le modèle Osys en Bretagne), pour les soins non programmés plus seulement dans le cadre des CPTS, mais réglée directement à l’officinal. Également une valorisation de la prise en charge des patients sous opioïdes ou du dépistage cardio-vasculaire…
Le 3e volet concerne le sujet redondant des biosimilaires « il va bien falloir que le gouvernement comprenne la manne d’économie (5 milliards d’euros) qu’ils représentent. D’autant que les associations de patient y sont de plus en plus favorables. » Pour voir les choses avancer l’Uspo propose dans un premier temps une substitution dans le cadre de situation aiguë et non chronique.
Des discussions avec l’Assurance maladie qui restent très attendues, car comme Pierre-Olivier Variot le rappelle « l’objectif est de compenser l’inflation et tout retard à la discussion fera augmenter la somme. D’autant que mon point de départ sera une compensation totale. »