5 souches sont actuellement obligatoires pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social : le Covid-19, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l’hépatite B.
En se basant notamment sur des données épidémiologiques, la couverture vaccinale, la disponibilité des vaccins et les dernières données d’efficacité et de sécurité, la HAS a fait évoluer ses préconisations.
- L’obligation d’immunisation contre l’hépatite B est maintenue chez les étudiants et chez les professionnels exposés à un risque de contamination dans les établissements de prévention ou de soins. La HAS recommande de l’élargir cette obligation aux professionnels libéraux susceptibles d’être exposés à un risque de contamination ou d’exposer les personnes qu’ils prennent en charge.
- Les vaccinations diphtérie, tétanos et poliomyélite sont fortement recommandées. L’obligation est maintenue à Mayotte.
- Concernant le Covid-19, l’obligation fait place à une forte recommandation.
La HAS insiste cependant « la levée d’une obligation vaccinale pour les professionnels ne remet pas en question l’intérêt de cette vaccination, que ce soit en milieu professionnel ou en population générale. »
Le ministre de la Santé a laissé entendre qu’il suivrait l’avis de la HAS, mais qu’il attendait l’avis complémentaire du Conseil consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) pour publier les décrets nécessaires.
Ce ne sera qu’à ce moment-là que les professionnels dont le contrat avait été suspendu pourront retrouver leur poste. Ils représentent « environ 1500 personnes en pharmacie » selon Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO.
