Les Rencontres de l’Officine sont l’occasion pour les étudiants de se familiariser avec les acteurs et les enjeux du monde pharmaceutique. L’Anepf nous partage son point de vue.
Pourquoi est-il intéressant pour les étudiants de se rendre aux Rencontres de l’Officine ?
Les Rencontres de l’Officine sont un excellent moyen pour les étudiants de s’acclimater à l’ensemble des interlocuteurs avec qui ils auront à échanger au cours de leur vie professionnelle. Le parcours « Je découvre les métiers de l’officine » offre ainsi la possibilité aux étudiants comme aux pharmaciens adjoints d’assister à des ateliers ou conférences élaborés pour les aider à mieux concevoir leur avenir.
En tant qu’étudiants, il nous paraît évident d’assister à ces Rencontres ; tant pour se constituer un réseau professionnel que pour connaître davantage les entreprises présentes et leurs services en allant sur les différents stands partenaires.
Sans oublier que se rendre aux Rencontres de l’officine, c’est aussi assister à la finale du Concours d’éloquence, un bon moyen de soutenir et encourager nos futurs confrères ou même amis dans la compétition.
Comment sont préparés les étudiants à la compréhension des différents acteurs et enjeux autour de la pharmacie d’officine ?
Au sein de notre cursus universitaire, lors de nos enseignements théoriques, nous sommes assez peu sensibilisés aux acteurs et enjeux autour de la pharmacie d’officine. La majorité des connaissances et apprentissages s’acquièrent plutôt lors des stages d’application qui permettent aux étudiants de mieux appréhender l’ensemble de la pratique officinale ainsi que les acteurs en collaboration avec le métier. En ce qui concerne l’enseignement théorique, très peu de cours sont dispensés : en effet, seul un module d’aspects réglementaires est mis en place abordant les règles éthiques et les grandes instances liées à notre exercice professionnel. Pour pallier cela, des enseignements complémentaires, lors du second cycle des études, procureraient une meilleure connaissance de la globalité des intervenants, des grandes institutions et des acteurs commerciaux avec qui le pharmacien d’officine est amené à échanger.
Au niveau des enseignements en faculté, il semblerait pertinent de développer un peu plus cette vision centrale du pharmacien d’officine en multipliant les stages mais aussi en laissant un maximum de temps libre aux étudiants pour qu’ils puissent postuler à un job en officine qui, hors du cadre universitaire, leur donnerait la possibilité de découvrir de nouveaux aspects de la filière.
Quels sont les conseils de l’Anepf sur ces sujets ?
Nous conseillons aux pharmaciens de promouvoir leur métier au maximum au niveau de leur établissement mais aussi en participant aux différentes rencontres possibles avec les étudiants.
Il est aussi indispensable d’engager des étudiants pour des jobs, afin de les intégrer davantage dans une équipe de travail et ainsi leur faire découvrir les activités possibles liées au métier.
Du côté des étudiants, nous les incitons à élargir leur curiosité à l’ensemble des métiers qu’offre la pharmacie, d’oser s’aventurer vers de nouveaux horizons qui leur offriront sûrement un avenir professionnel épanouissant, riche en rencontres et expériences. ■