Dans un but de diversification des circuits d’approvisionnement et pour répondre à l’augmentation très forte du taux d’incidence et de la propagation du Covid-19, l’État a jugé bon d’autoriser les grandes surfaces à vendre les autotests de détection antigénique du virus SARS-CoV-2.
Même si cette autorisation reste « exceptionnelle » et uniquement jusqu’au 15 février 2022, cette décision est « incompréhensible et risquée » pour les représentants des syndicats, des étudiants et de l’Ordre des pharmaciens. Conjointement, ils dénoncent « une décision sans aucune concertation avec les professionnels de santé » et regrettent qu’elle engendre un manque de lisibilité et une prise de risque pour la santé des Français. Les autotests ne remplacent pas les tests de dépistage, ne permettent ni le traçage, ni le suivi de l’épidémie et ne doivent pas être considérés comme « un simple geste barrière supplémentaire et non pas un passeport pour la vie en société ».
Bien qu’il s’agisse d’un autotest à réaliser soi-même, il n’en reste pas moins un geste technique. Pour en assurer la fiabilité, les conseils et explications du pharmacien restent primordiaux. •
