5 experts, pharmaciens d’officine et patients, en partenariat avec Pfizer, publient des propositions pour élargir la vaccination à l’officine.
« Professionnel de santé de proximité et acteur de la prévention, le pharmacien d’officine a vocation à jouer, en privilégiant une démarche de coopération interprofessionnelle, un rôle croissant dans le domaine de la vaccination », indique Pfizer dans un communiqué de presse.
Marie Josée Auge-Caumon, conseillère USPO, Mehdi Djilani, Président de Totum pharmaciens, membre de la SFSPO, Olivier Rozaire Président de l’URPS pharmaciens Auvergne-Rhône-Alpes, Ghislaine Schmidt, membre de l’Association France Spondyloarthrites et membre du groupe AVNIR et Christophe Wilcke (Pharmacien d’officine, président de l’URPS pharmaciens Grand-Est, en collaboration avec le laboratoire, proposent 3 évolutions majeures :
- L’extension des compétences vaccinales du pharmacien et son intégration dans chacune des campagnes d’immunisation via :
- L’extension généralisée de la vaccination en officine à l’ensemble des vaccins obligatoires et recommandés, selon un critère d’âge unique pouvant être fixé à 13 ans
- L’autorisation des pharmaciens à vacciner en cas de crise sanitaire ou d’épidémie comme pour le Covid-19 (lorsqu’un vaccin sera disponible) afin d’assurer la vaccination rapide et efficace des populations.
2 – La valorisation du rôle du pharmacien dans cette nouvelle mission ainsi que dans la promotion, l’information et le suivi vaccinal des patients à travers :
- Une généralisation accélérée du Carnet de Vaccination électronique (CVE) pour soutenir le suivi vaccinal
- Une rémunération spécifique via la mise en place d’un entretien pharmaceutique dédié.
3 – Le renforcement et la diversification des actions de prévention réalisées par les pharmaciens (dépistage, développement des entretiens pharmaceutiques, etc.) en prenant en compte le temps et la rémunération que cela implique.
Ces propositions naissent notamment du succès de la vaccination antigrippale en officine, qui a permis d’augmenter la couverture vaccinale. « À l’étranger, de nombreux pays ont déjà étendu la vaccination en officine à d’autres vaccins que celui contre la grippe. C’est le cas notamment du Portugal et des États-Unis qui ont, par exemple, autorisé la vaccination contre le pneumocoque et le méningocoque » indique le laboratoire.
La HAS doit rendre prochainement un avis sur l’extension des compétences des professionnels de santé en matière de vaccinations.