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Dispensation sous protocole : Thomas Mesnier confirme que 2 pathologies seront concernées

« En avril 2020, la dispensation sous protocole en officine va être lancée pour 2 situations cliniques : cystite et douleur aigüe de la gorge » a lancé Thomas Mesnier, député LREM de Charente et rapporteur de la loi Ma Santé 2022, lors de la Journée Nationale des URPS Pharmaciens, à Lyon le 16 janvier.

Le député, qui a suscité l’ire de certains médecins, estime que le pharmacien « est le professionnel de santé de premier choix pour aller vers de nouvelles pratiques » et remédier « au manque d’accès au soin des Français ».

Alors que la loi actant la dispensation sous protocole est entrée en vigueur au 1er janvier, elle n’est pas encore applicable. « Elle s’appliquera concrètement au début du 2e trimestre » confirme Thomas Mesnier.

6 protocoles de dispensation avaient initialement été annoncés. Ce ne sont finalement que 2 situations cliniques qui sont retenues et pourront permettre au pharmacien de délivrer sans ordonnance : la cystite simple et les douleurs aiguës de la gorge chez l’adulte. Pour l’heure, aucun autre protocole n’est à l’étude à la HAS. Pas de prise en charge des douleurs dentaires donc, qui avait pourtant été évoquée.

Quelle rémunération pour l’officine ?

« À terme bien sûr, le pharmacien sera rémunéré pour ces actes de dispensation protocolisée » confirme Thomas Mesnier, qui n’exclut pas « une rémunération pluriprofessionnelle » incluant les médecins.

Autre confirmation : l’officine devra avoir intégré une CPTS pour pratiquer cette dispensation sous protocole. « Nous avons de toute façon vocation à ce que toutes les pharmacies intègrent une CPTS à terme » ajoute le député. L’objectif fixé est de 1000 CPTS d’ici 2022. Aujourd’hui, la France en compte environ 400.

 

Léa Galanopoulo