Seul un tiers des femmes qui souhaitent stopper leur montée de lait utilisent désormais un inhibiteur de la lactation, type Parlodel (bromocriptine). Elles étaient 95% en 2009, selon une étude du centre de pharmacovigilance de Lyon, menée dans 183 maternités. Une bonne nouvelle, selon la revue Prescrire qui détaille l’étude, car ces inhibiteurs exposent à des effets indésirables sérieux : hypertension, infarctus du myocarde, AVC, convulsions ou encore hallucinations.
Déjà en 2014, les indications de la bromocriptine, dérivés de l’ergot de seigle, avaient été largement restreintes. Seules les femmes qui arrêtaient d’allaiter pour des raisons médicales peuvent aujourd’hui prétendre. Face à l’inconfort mammaire, des solutions moins risquées existent comme le port d’un soutien-gorge adapté, le froid ou la phytothérapie.