Dans un communiqué daté du 17 janvier, l’ANEPF, se disant “lucide sur les difficultés rencontrées par le réseau officinal” explique s’inquiéter des conséquences sur l’exercice du métier de pharmacien, et du délaissement de cette filière par les futurs diplômés. Lors de son rassemblement ce week-end à Paris, le Conseil d’Administration de l’association a longuement débattu de la mobilisation lancée à l’initiative de l’USPO, de Federgy et de l’UDGPO. Les étudiants, “sceptiques quant à la forme que doit prendre cette action”, ont décidé de ne pas lancer un appel à la manifestation. L’ANEPF souhaite donc laisser à chaque étudiant le libre choix de se joindre ou non à la future mobilisation du 26 janvier, mais s’engage à relayer les informations nécessaires à ce mouvement et ce de manière impartiale.
Par ailleurs, l’ANEPF travaillera dès à présent sur une campagne d’information à destination du grand public, afin de sensibiliser l’ensemble de la population sur les enjeux d’une revalorisation nécessaire du pharmacien d’officine et espère que l’ensemble de la profession se joindra à elle pour cette campagne, appelant à l’unité afin d’agir pour la sauvegarde du réseau officinal.