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L’USPO appelle à une mobilisation urgente

Depuis 2014, les pharmacies sont confrontées à une situation économique catastrophique. En 2015, la rémunération a baissé de 2,5% et de 1,5% depuis début 2016.Plusieurs projets en cours risquent daffaiblir encore les pharmacies dofficine.

– Le Comité économique des produits de santé (CEPS) a récemment présenté un plan d’économies sur les génériques qui pèserait pour plus de 50% sur les officines et leur ferait perdre 152 millions d’euros. LUSPO appelle à un rééquilibrage des mesures entre les différents acteurs du générique.Ces nouvelles dispositions réduiraient à néant linvestissement des pharmacies sur le développement du générique et le plan gouvernemental de communication en cours.

– La Ministre de la santé s’est déclarée favorable à un financement pluriannuel soutenant la convention pharmaceutique pour réformer la profession. Nous attendons toujours de connaître le contenu de cette note de cadrage, qui conditionne louverture des négociations conventionnelles. Ce contrat pluriannuel entre lEtat, lAssurance maladie et les syndicats de pharmaciens est un préalable indispensable à la réforme du métier et du mode de rémunération de notre profession.

– Contrairement à l’objectif initial, la première version de l’ordonnance relative au maillage déstabilise le réseau officinal par l’introduction de la voie dérogatoire pour la création, le transfert et leregroupement d’officine. Cest un retour à la dérégulation où les créations fleurissaient en fonction de linfluence des promoteurs immobiliers et des élus du secteur. LUSPO est défavorable à cette disposition qui consiste à compter plusieurs fois la même population résidente et de passage. Les pharmaciens se sont clairement exprimés pour le maintien de règles claires maintenant un maillage territorial adapté aux besoins des patients en sopposant à la loi Macron. LUSPO nacceptera pas une remise en cause de la loi de répartition risquant de mettre en péril la présence des officines sur tout le territoire.

– Les caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) harcèlent, par des contrôles, les pharmaciens d’officine qui pratiquent depuis longtemps le tiers payant. Elles traitent les pharmaciens et les patients différemment dun département à lautre et les pénalisent sur la prise en charge de certains traitements et dispositifs médicaux. Cette situation est totalement incompréhensible et inacceptable ! Au vu des tensions sur ces dossiers stratégiques, et des attaques incessantes contre notre métier, dans un contexte de négociation conventionnelle, la profession doit se rassembler et décider des actions denvergure à engager dès le mois de janvier.

Gilles Bonnefond, président de lUSPO

D’après un COMMUNIQUE DE PRESSE du 07/12/2016 de l’USPO