L’équipe du CHU de Rennes, qui prit en charge les trois volontaires de l’essai portés aux urgences, vient de publier, dans le New England Journal of Medicine, son compte rendu médical. On y découvre un tableau clinique rare caractérisé par des anomalies symétriques et bilatérales au niveau du pont (aussi appelé protubérance) et des hippocampes, et par de multiples micro-hémorragies disséminées dans ces mêmes zones. Un tableau qui écarte donc les thèses ischémiques et immunologiques, déjà évoquées, et qui oriente d’avantage vers un processus toxique du à l’accumulation de la molécule BIA-10-2474 que testait le centre d’essai Biotrial pour le compte du laboratoire portugais Bial.