Bio-impression : suivre l’oxygène cellulaire

Michael Kühl, de l’université de Copenhague, publie une percée dans le domaine de la bio-impression 3D ! Avec des chercheurs de Dresde, il est parvenu à implanter des nanoparticules sensibles à l’oxygène dans un gel, appelé bioink. À partir de celui-ci, ils ont pu réaliser des impressions de structures complexes. Celles-ci sont utilisées comme chambre de maturation pour des cellules telles que les cellules souches. L’avantage de ce bioink est la présence de capteurs chimiques parmi les particules intégrées. Sensibles à l’oxygène, ces derniers ont la capacité de changer de couleur en présence d’oxygène. Cela permet une surveillance non invasive de la distribution et de la dynamique de l’oxygène. Ainsi, les scientifiques peuvent suivre et contrôler en direct, de manière non invasive, le taux d’oxygène produit par les différentes cellules mises en culture à l’intérieur des structures bioprintées en 3D.

  • Publié dans Advanced Functional Materials le 28 septembre 2018

  • DOI : 10.1002/adfm.201804411