Prévention de la spina bifida : l’acide folique est indispensable !

« La prévention primaire de la spina bifida est un échec en France » explique le Pr Michel Zerah, Chef de service neurochirurgie pédiatrique de l’Hôpital Necker Enfants Malades à Paris, lors d’une conférence de presse organisée par le laboratoire Effik. Alors que le nombre d’anomalies de fermeture du tube neural était en baisse jusqu’en 2002, l’incidence repart à la hausse et les IMG sont moins fréquentes. Actuellement, 1,2 enfant sur 1000 nait en France avec une spina bifida.

Pourtant, cette malformation congénitale, caractérisée a indéniablement de graves conséquences pour l’enfant à naitre. Des handicaps fonctionnels d’abord, avec un trouble sphinctérien systématique et des troubles moteurs. Et des handicaps mentaux : hydrocéphalie, désorganisation cérébrale… sans compter les conséquences psychologiques et sociétales.

Une supplémentation obligatoire

Hormis l’opération anténatale, qui permet de renfermer en partie le tube neural, la prévention primaire s’impose plus que jamais. Ainsi, la prise d’acide folique permet de réduire presque à zéro le risque de spina bifida. La supplémentation en B9 devrait donc être systématique et démarrer dès l’arrêt de contraceptif : dépose de stérilet, retrait de l’implant ou arrêt de pilule.

En pratique : la supplémentation doit démarrer au moins 28 jours avant la conception et jusqu’à 12 semaines de gestation, à raison de 400 microgrammes. Il n’y a pas de conséquence à en prendre un peu plus avant, mais tout arrêt est délétère.

Malheureusement, la prise d’acide folique est encore trop marginale. En France, seules 30% des femmes enceintes en prennent plus ou moins correctement. Les professionnels de santé, avec en première ligne les pharmaciens et les gynécologues, doivent systématiser la délivrance et la prescription d’acide folique dès qu’une femme à un désir d’enfant.

Un conditionnement qui facilite l’observance

Pour faciliter la prise d’acide folique et la prévention primaire de la spina bifida, Effik lance ainsi FERTIFOL en pack trimestriel, « pour une meilleure observance ». Cette boite de 90 comprimés est le premier conditionnement trimestriel mis sur le marché en France.

Fertifol 400 microgrammes, boite de 90 comprimés correspond à 3 mois de traitement, au prix public de 7,45 € HT, non soumis à prescription médicale et remboursable par l’Assurance maladie.