Une piste thérapeutique pour une maladie rare ?

  • Publié dans Scientific Reports le 8 janvier

  • DOI : 10.1038/s41598-017-18362-2

Parfois source de retard diagnostique, la neuromyélite optique (NMO) est cliniquement proche de la sclérose en plaques (SEP). Et c’est justement à partir de cette proximité que des chercheurs de l’université d’Osaka ont évalué l’efficacité d’un anticorps monoclonal dans la NMO, après que ce dernier a montré des résultats prometteurs dans la SEP. Et bis repetita, l’administration de cet anticorps, dirigé contre la protéine RGMa, inhibitrice de la croissance des axones, a provoqué chez le rat atteint de NMO un retard de l’apparition et de la gravité des symptômes (troubles de la vision, paraparésie) ainsi qu’une baisse de l’inflammation. Outre les perspectives thérapeutiques, cette découverte pourrait aussi offrir une meilleure compréhension de cette maladie méconnue.