Statistiques : lubrifiants, préservatifs… L’intimité à l’épreuve du comptoir

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Les commentaires d’A. BELLUYE Consultant senior, IMS/PHARMASTAT

Le marché de la sexualité pourrait être comparé au marché des laits infantiles ou encore à l’oral care. En effet, la grande distribution fait face à un dilemme majeur de positionnement des produits entre la « grande surface » et « l’espace parapharmacie ». Par exemple, les préservatifs sont aujourd’hui déjà disponibles dans le rayon « bien-être » (avec les savons, déodorants, premiers soins…), il est donc compliqué pour un acteur de la grande distribution de positionner aussi ces produits dans son espace parapharmacie. Excepté les enseignes comme Leclerc qui ont une parapharmacie en dehors de la grande surface, la double implantation d’un produit en grande surface ne fait pas légion ! Et cette problématique est similaire sur les laits infantiles. De ce fait, on note un poids extrêmement faible en GMS du marché « sexualité » vs en pharmacie. La majorité des ventes parapharmacies d’enseignes étant réalisée sur la partie « intime » avec des marques « grand public » comme Rogé Cavaillès ou Saforelle (Iprad). Il est probable que le faible niveau de vente de la parapharmacie sur ces produits impacte leur positionnement prix : en effet, pour une fois, la pharmacie propose des prix moyens plus bas que les parapharmacies d’enseignes GMS sur les préservatifs ! Mais attention à tout de même bien considérer la concurrence de la « grande surface ».