Sept femmes sur dix de plus de 80 ans en souffrent. L’ostéoporose, liée à une fragilité anormale des os, favorise la survenue de fractures à l’occasion de traumatismes mineurs, et parfois même en l’absence de traumatisme. En cause : des altérations quantitatives du tissu osseux avec une perte d’épaisseur des travées osseuses, et des anomalies qualitatives avec une modification de l’architecture osseuse. Toute fracture, exceptées celles du crâne et des mains, survenant pour un faible traumatisme comme une chute de sa hauteur, doit être considérée comme une fracture ostéoporotique. Les fractures les plus associées à l’ostéoporose sont les fractures du poignet survenant vers la cinquantaine, les fractures vertébrales survenant vers 70 ans et les fractures de la hanche ou du col fémoral survenant après 80 ans. Mais en l’absence de fractures, l’ostéoporose reste asymptomatique. L’ostéoporose post-ménopausique, favorisée par l’insuffisance oestrogénique, est à distinguer des ostéoporoses secondaires essentiellement médicamenteuses ou endocriniennes. On notera au passage que l’ostéoporose cortisonique est la plus fréquente des ostéoporoses secondaires. Sa prévention doit être systématiquement envisagée lors d’une corticothérapie de plus de 3 mois.

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