Les médocs ça sauve des vies, celles des grands et des petits…

Offusquée par les stratégies marketing des laboratoires pharmaceutiques, Michèle Delaunay part en croisade. Selon la députée PS de Gironde, si la démonstration de leur effet thérapeutique est en effet logique, voire souhaitable, la déclinaison de leurs formes galéniques et de leurs saveurs est en revanche inacceptable. Le secteur faisant déjà l’objet d’un contrôle publicitaire très strict et d’une méfiance générale auprès l’opinion publique, c’est contre des moulins à vents que la téméraire élue s’élance. Principales raisons à ce courroux aussi soudain que prévisible de la part de la remplaçante de Alain Jupé sur les bancs du Palais Bourbon, le risque de banalisation du médicament et sa surconsommation secondaire auprès des enfants. Vrai en théorie bien que dans la pratique on s’imagine encore assez mal des hordes de collégiens affamés prendre d’assaut les pharmacies plutôt que les boulangeries…