Les médicaments d’exception et à prescription restreinte stagnent

Facilement reconnaissables à leur vignette blanche entourée d’un liseré vert, les médicaments d’exception sont connus pour être particulièrement coûteux et d’indications précises. Leur remboursement est limité à certaines conditions thérapeutiques. Leur part de marché atteint 38,5 % en volume et 43,5 % en valeur, entre juin 2009 et mai 2010. Classés en cinq catégories (médicaments réservés à l’usage hospitalier, à prescription hospitalière, à prescription initiale hospitalière, à prescription réservée à certains médecins spécialistes et médicaments nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement), les médicaments à prescription restreinte affichent eux aussi de très bons résultats. En valeur, leur part de marché représente 88 % pour la période juin 2009-mai 2010, et 77,1 % en volume. « Dans le cas d’un médicament à prescription initiale hospitalière, à partir du moment où le patient suit un traitement au long cours, la prescription peut être relayée par un généraliste et la délivrance réalisée en officine, explique Jean-Luc Delmas. La connaissance et les précautions de dispensation propres à cette typologie de médicaments sont aujourd’hui assez développées dans les officines. » De plus en plus de patients atteints de pathologies lourdes, comme le cancer ou le sida, peuvent désormais se soigner à domicile lorsque les médicaments sont délivrés par des pharmacies de ville.